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flonflons & musette
13 mai 2018

The Essex serpent

Heureusement dans la vie, il y a ....Rose.

D'abord parce que s'appeler Rose, ça ressemble à un cadeau du ciel.

Ensuite parce que cette Rose-là est toujours pimpante et douce, et qu'elle fait rentrer un petit morceau d'Angleterre à chaque fois qu'elle vient chez moi. Or ça, ça ne se refuse pas.

Cette fois-ci, elle est arrivée avec The Essex Serpent, de Sarah Perry, sous le bras.

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En faisant une petite moue du genre: "Je ne sais pas ce que j'en pense après l'avoir lu." Comme c'était en anglais, que la couverture avait un sex appeal fou (pour la version anglaise seulement, n'est-ce pas....), et que c'était Rose, je l'ai pris sans hésiter. Je l'ai même lu immédiatement sans le reporter aux calendes grecques. Motivée. 

Avant de me lancer, et vu la moue dubitative de Mme Rose, je suis quand même allée me balader sur le net pour zieuter quelques critiques sur le dit serpent: bien mal m'en a pris. Je me suis retrouvée face à une avalanche de critiques plus négatives les unes que les autres. Avec comme constante, le côté apparemment puisssamment soporifique voire ennuyeux des 100 premières pages ( au moins....). Ca fait long, 100 pages.

Sauf que moi, dans la vie, quand j'ai un livre, en anglais, prêté par Rose, entre les mains, je le lis. Je suis comme ça. Si si.

C'était donc parti pour un méchant blockbuster d'Outre Manche. Du style qui a même tapissé les couloirs du métro. THE bestseller.

images

Première impression? C'est pas pire. Ca se laisse lire. Rien du roman historique évoqué dans les (bonnes ) critiques. Mais fort agréable, même pendant les 100 premières pages.

Cora Seaborne , aristocrate british du 19ème, fraîchement veuve d'un mari plus âgé et détesté , décide de se mettre au vert. En Essex. L'Essex, pour les ignorants comme moi, c'est ici:

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Avec Colchester en haut à droite.

Aux côtés de Cora, David, son ado de fils que l'on devine autiste, et Martha, sa dame de compagnie socialo-féministo-citadine. Cap vers  l'Essex, décrit ici comme la parfaite antithèse d'un spot touristique. On se promène à travers une campagne anglaise détrempée, lente et relativement isolée, à la croisée de faits divers authentiques, de rumeurs mystico-scientifiques, de croyances et terreurs populaires, de confrontations entre le religieux et le profane, le progrès et l'obscurantisme, ......Il est question évidemment de serpent et de bêtes gluantes et féroces, de maladies et de recherches de nouveaux traitements, et de chasse éperdue aux fossiles et autres monstres marins.

Forked tongue a woodcut from a 1669 pamphlet entitled The Flying Serpent or Strange News out of Essex the sunday times

Portrait de la vilaine bébette tirée d'un pamphlet datant de 1669- The Flying Serpent or Strange News out of Essex

Pour autant, le 19ème reste seulement la toile de fond de ce roman - qui est avant toute autre chose un roman d'amour. D'amours même.... qui ont tous en commun la caractéristique de faire voler en éclat tous les diktats de l'époque.

Conclusion? Rien de soporifique à tout celà du côté de chez moi! Lecture facile, limpide, agréable, avec une mention spéciale pour Sarah Perry, qui a brillamment réussi à retranscrire le style littéraire du 19ème siècle.


 

Fortunately, in life, there is......Rose.

First, because Rose sounds like a heaven-sent name. I mean, like.....Then, because this Rose always turns up smart and softly spoken and brings with her a little whiff of England everytime she comes here. I just love that.

This time, she actually turned up holding The Essex Serpent  by Sarah Perry.

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Though with a puzzled  face which suggested that she had read the book but did not quite know what to think about it.

As the book was in English, and as i found the cover page EVER so appealing, and as it was from Rose, I borrowed the book without any kind of hesitation. I even started reading it straightaway, (although I would usually delay these things), as I was so motivated.

Yet...bearing in mind, Rose's perplexed expression, I thought that maybe it would be a good idea to have a look on the net to "test the serpent" This did not prove helpful......!!!!I came up against a whole crowd of ferocious and disappointed readers- all of them pointing to the apparently  soporific if not extremely boring side of the book ( especially during the first 100 pages, which made me think that 100 pages were quite long....).

Then....again.....when i am given a book by Rose, in English, with such an enticing cover ( am I over-emphasizing? ), I do read it. Wouldn't dream of doing anything else.

So, on I proceeded to read this bestselling British blockbuster- the one that is even advertised on the London ungerground.

 

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Now, what were my first impressions? Not that bad, in my opinion. Pretty readable if you ask me.  I even enjoyed the first 100 pages.

Cora Seaborne , a British 19th century aristocrat, and a recent widow of a hated and older husband, decides it is time to go to the Essex countrysidein search of  a bit of fresh air.

Off she goes with her teenage son David, who we guess is autistic, and her "maid/best friend", the socialist-feminist-city dweller Martha. They arrive in Colchester, which is here described as the perfect opposite of the tourist venue. Here is a damp, drenched, remote and slow-moving British countryside. The novel is at a cross between authentic news stories, mystico-scientific rumours, popular beliefs and terrors, confrontations between religious and secular, progress and obscurantism..... Of course, there are serpents AND ferociously slimy and wobbly beasts, diseases and the research for new treatment, and a frenzy for fossils and various sea monsters.

 

Forked tongue a woodcut from a 1669 pamphlet entitled The Flying Serpent or Strange News out of Essex the sunday times

Woodcut from The Flying Serpent or Strange News out of Essex, a pamphlet from 1669

However, the 19th century is simply used as a backdrop to what remains, to my mind, a love story.  Or the stories of various love affairs, which all smash the Victorian etiquette.

In conclusion, nothing soporific in this novel if you ask me. It was an easy-reading, pleasant and enjoyable novel. And Sarah Perry's rendering of the 19th literary style is quite stunning and convincing. 

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